” histoire et patrimoine ”
Nous organisons régulièrement des sorties culturelles pour enrichir nos connaissances patrimoniales.
Elles sont accessibles à nos adhérents.
Elles font l'objet d'un compte-rendu illustré dans notre bulletin semestriel.
Quelques exemples ci-dessous :
… Arrivés aux Hortillonnages d’Amiens, douze barques à cornets (pilotées par les membres de l'association pour la protection et la sauvegarde du site des hortillonnages), attendaient notre groupe. Elles sont appelées ainsi car elles sont à fond plat avec les extrémités relevées pour faciliter l’accostage et décharger les marchandises. Les hommes et les femmes qui pratiquent la culture des légumes dans les hortillonnages sont appelés les « hortillons ». Ils se déplacent d'aires en aires (autres noms des îles). Avec le beau temps matinal et dans le calme, malgré la proximité du centre ville, les participants ont été enchantés.
- Une vidéo des Hortillonnages sur notre page Facebook -
Puis nous regagnons notre car pour un tour de ville commenté. En raison de nombreux travaux dans la ville, notre conférencière n’a pu aller au jardin des plantes mais au cimetière de la Madeleine, là où repose Jules Verne. Nous pénétrons dans cet ancien parc de la maladrerie, sous Henri IV, devenu parc paysagé de 18ha. Le tombeau montre la sculpture de Jules Verne sortant de son tombeau comme ressuscité.
Tombeau de Jules Verne
Nous reprenons le parcours et la guide commente divers sujets :
Le tour de ville prend fin et nous rejoignons le restaurant Le Quai où un excellent menu picard en patois nous attend.
Hervé Donjon (Amis du Vieux L’Haÿ)
Nous découvrons, rue de Poissy, un long bâtiment édifié au XIIIe siècle, rythmé de contreforts et séparé de la rue par une douve.
Nous nous retrouvons au centre d’une splendide nef de trois travées délimitées par deux alignements de fines colonnes sur lesquelles prennent appui les croisées d’ogives.
C’est dans la première moitié du XIIIe siècle que se créent des universités dans les grandes villes, dont Paris qui à cette période est la capitale intellectuelle de l’Europe.
L’ordre cistercien est un ordre monastique pontifical issu de la branche réformée des bénédictins (St Benoît) dont l’origine remonte à la fondation de Cîteaux en 1098.
Plusieurs universités voient le jour dans l’enceinte Philippe-Auguste : collèges de Cluny, de Navarre, de la Sorbonne et beaucoup d’autres.
C’est un moine anglais, Etienne de Lexington, abbé de Clairvaux, qui initie le projet du Collège des Bernardins. La construction commence sous le règne de Louis IX (Saint-Louis) en 1248 sur le modèle architectural cistercien c'est-à-dire d’une grande sobriété, dépouillé de décor et très fonctionnel pour accueillir et héberger les étudiants.
En 1338, le pape Benoît XII, ancien élève et professeur du collège des Bernardins, aide au financement et à la construction de l’église des Bernardins. Celle-ci fut d’ailleurs démolie pour permettre la création de la rue de Pontoise en 1810. Seule subsiste la sacristie qui reste accessible depuis le rez-de-chaussée du Collège.
A la Révolution de 1789, le Collège est vendu comme bien national. Il est cependant classé au titre des monuments historiques en 1887. Jusqu’en 2001, il sera occupé comme prison, entrepôt, puis par une école religieuse. A partir de 1845 et jusqu’en 1994 il sera utilisé comme caserne de pompiers, puis laissé à l’abandon.
Elle nous explique que, malgré tout, la structure n’a été ni touchée ni endommagée, mais que le bâtiment s’enfonçait et cela dès l’origine car celui-ci est construit sur une zone marécageuse : elle nous en montrera les traces.
C’est donc dans cet état que se trouve le bâtiment lorsque le Diocèse de Paris le rachète. Le Cardinal Lustiger décide d’une rénovation du site pour accueillir un centre cultuel et culturel. Ce projet sera financé par le Diocèse, par le Maire de Paris (J. Tiberi), la Région et l’Etat.
La toiture reprend sa hauteur originelle. Dans le volume des combles, deux espaces sont aménagés pour accueillir auditorium et conférences.
A l’issue des explications très claires de notre guide, nous partons découvrir ce majestueux édifice sauvé de la ruine. Sur le parcours nous découvrons les restes du mur d’enceinte de 11m de hauteur et un graphe dessiné sur une pierre ainsi que le mur de séparation avec ce qui fut le « canal de dérivation de la Bièvre ».
La nef du rez-de-chaussée est constituée de trois travées sur une largeur de 14m et d’une longueur 70m. Nous découvrons la feuille de plomb placée à l’appui entre les colonnes et les voûtes qui permettent d’amortir les micro-mouvements possibles. On ne saura jamais pourquoi deux colonnes sont octogonales alors que toutes les autres sont circulaires !
Nous sommes maintenant dans l’ancienne sacristie de l’église aujourd’hui disparue. De style gothique flamboyant les colonnes s’élancent, prolongées par de multiples nervures des voûtes, pour atteindre le plafond situé à 11m de hauteur. On découvre également une pierre tombale d’un moine allemand.
Nous accédons au deuxième étage sous combles où sont aménagés deux auditoriums. L’architecte tire profit du volume produit par les charpentes métalliques. Les lieux ne sont pas très éclairés ; seule la rosace cistercienne insérant une grisaille de cinq roses nous dispense un peu de lumière. Elle suscite d’ailleurs quelques mystères sur sa signification du monde ... religieux.
Ce lieu ouvert à tous accueille 150 000 visiteurs par an !
Il est midi, nous nous dirigeons vers le restaurant « le petit Pontoise » pour partager un convivial repas bien mérité.
Notre sortie du samedi 21 octobre nous conduisit au Musée Nissim-de- Camondo. Derrière le Parc Monceau, le comte Moïse de Camondo fit construire en 1910 un splendide hôtel particulier doté du confort moderne de l’époque, dans lequel il voulut reconstituer une demeure artistique de la fin du XVIII e siècle. Par testament il légua hôtel et collections à l’Union centrale des Arts décoratifs. Pendant l’Occupation le musée fut vidé ; les meubles et objets furent entreposés au château de Valençay. Les descendants de la famille furent arrêtés par la police française, et moururent en déportation. Le musée resta fermé jusqu’en 1985, date à laquelle il fut rattaché au Musée des Arts décoratifs. Tissus, meubles, tableaux et objets furent restaurés avec le plus grand soin.
C’est ce trésor que notre guide, Mme Peyrat, nous fit découvrir en parcourant la vingtaine de pièces dans lesquelles cet érudit réunit, pendant plus de cinquante années, une impressionnante collection de chefs-d’œuvre pour la plupart signés de prestigieux artistes.
Notre visite s’acheva par les offices. Dans cette magnifique cuisine isolée du reste de l’hôtel, l’imposante rôtisserie et le fourneau central occupent tout l’espace de la pièce et les étagères exposent des ustensiles des plus variés. Mosaïque et carrelage blanc et bleu couvrent le sol, les murs et le plafond.
Le samedi 1er juin 2017, nous prenons la direction de la Haute-Normandie pour la sortie familiale de notre association. A l’arrivée, notre guide nous accueille sous un soleil radieux. Il nous relate que le musée, créé en 1955, était l’ancien évêché mais que le manque de temps ne nous permettra pas de le visiter. Néanmoins, il nous donne quelques explications sur ce palais épiscopal daté du XVe siècle.
Sur le parvis, nous remarquons la hauteur importante de la cathédrale, le style art roman pour sa base et gothique flamboyant pour le haut. Les fondations sont en pierres. Toutes les statues ont disparu depuis la Révolution. La flèche culmine à plus de soixante-quinze mètres ; le coq a été installé en 1973. En septembre 2017, Evreux va fêter le cinq centième anniversaire de la venue de François 1er en septembre 1517.
L’histoire raconte que c’est en 912 que Rollon, chef normand devenu Duc de Normandie, fait des donations lors de son baptême aux églises qu’il avait dévastées.
De nouveau consacré en 1076, l’édifice fut incendié en 1119 par Henri 1er, roi d’Angleterre.
La ville d’Evreux a subi de nombreuses guerres dues à la rivalité entre les rois de France et les ducs de Normandie devenus rois d'Angleterre. En 1194, un nouvel incendie par le roi de France Philippe-Auguste détruit toutes les parties hautes de la nef, le plomb fondu coulait par les gargouilles. Le style de reconstruction est gothique rayonnant, c’est la partie qui mérite le plus d’attention. Les travaux de réfection du triforium (étroite galerie au-dessus des grandes arcades ou de la tribune) se terminèrent en 1253. Les verrières montrent les apôtres et les pères de l’église en costume renaissance. C’est en 1270 que commencèrent les travaux du chœur qui furent achevés en 1310.
La dernière travée de la nef et celle sous les tours furent refaites après l’incendie du 11 juin 1940 qui endommagea gravement la cathédrale, détruisant le splendide buffet d’orgue du XVIIIe siècle...
Notre guide pourrait nous donner encore bien des détails mais il est temps de continuer la visite pour admirer et assister à la démonstration de l’orgue Pascal Quoirin, inauguré en 2006 ; il remplace les grandes orgues du XVIe siècle qui nécessitait une restauration qui n’eut jamais lieu. Cet orgue épouse l’élancement de la nef très étroite, haute de vingt-cinq mètres. Sa hauteur est d’environ vingt mètres avec un abat son. Il a fallu plus de six mille heures pour sa fabrication et son montage. Son diamètre est de quatre mètres cinquante, il pèse trente-cinq tonnes et repose sur six pieds. La mécanique, la charpente intérieure, la structure, les panneaux de façade, l’acier ont chacun un poids important (de 2000kg à 11000kg).
Ce sont les Grecs qui ont créé le premier orgue à eau. L’organiste est très fière de nous expliquer cet instrument à vent multiforme qui se joue avec cinquante-six touches, cinquante-trois jeux sur plusieurs rangs et diverses dispositions de pédales selon les orgues des pays étrangers. Tous les instruments de l’orchestre symphonique sont présents : clavecin, viole de gambe, hautbois...
Nous quittons nos guides érudits avec une dernière indication : Louis-Henri de la Tour d’Auvergne, comte d’Evreux est le fils du duc de Bouillon et de Marie-Anne Mancini, nièce de Mazarin. C’est aussi un petit-neveu du maréchal de Turenne. Marié à la fille d’un richissime banquier de Paris qui lui apporte une dot considérable, il fait ériger, en 1720, le palais de l’Elysée.
Dans la cour, dite de « Mai », partaient les charrettes des condamnés pendant la Révolution, le Palais ayant été le siège du Tribunal révolutionnaire du 6 avril 1793 au 31 mai 1795. Cette appellation est cependant liée à une tradition bucolique : début mai, un jeune chêne déraciné dans la forêt de Vincennes était amené en procession par le personnel du Palais et planté dans cette cour. Cet arbre symbolisait l'union du ciel et de la terre, la justice de Dieu et celle des hommes, donc la justice souveraine royale. Les arrêts du Parlement étaient proclamés et exécutés dans cette cour.
Par un froid glacial, notre guide nous expliqua que le Palais de justice est l'ancienne "curia regis" (cours royale) dont sont issus le Parlement de Paris et toutes les anciennes juridictions souveraines (Eaux et Forêts, Monnaie, Maçonnerie…) et actuelles (Conseil d'État, Cour de Cassation, Cour des Comptes, archives législatives et diplomatiques…).
Depuis son origine, il est situé au Palais de la Cité qui fut la résidence et le siège du pouvoir des rois de France, du Xe au XIe siècle.
Lorsque le roi Charles V fit transférer sa résidence à l'hôtel Saint-Pol, les institutions de la Justice s'y maintinrent : Parlement de Paris, Chambre des comptes et Chancellerie.
Le Palais subit plusieurs incendies, dont celui de 1601 qui vit la destruction de la collection des statues en bois des rois de France de la salle des Pas Perdus. En 1618, c’est la Grand'Salle, en 1737, la Cour des comptes et en 1776, la partie s'étendant entre la Conciergerie et la Sainte-Chapelle qui furent ravagées par les flammes.
Sur les marches du Palais de justice qui symbolisent la puissance royale, notre guide nous expliqua que la façade actuelle fut reconstruite par l'architecte Demaison entre 1783 et 1786, en style néo-classique avec colonnade.
Sous la Restauration, les affaires judiciaires ne cessant d’augmenter, la Monarchie de Juillet lança un vaste programme de restauration et d’agrandissement du Palais dont furent chargés Jean-Nicolas Huyot, puis ses successeurs, Joseph-Louis Duc et Honoré Daumet.
Le chantier était quasiment achevé lorsqu’éclatèrent les événements de 1870. L’incendie du 24 mai 1871 réduisit à néant près d’un quart de siècle de travaux. Daumet, de nouveau en poste, refit les plans et le chantier reprit en 1883. Les statues de Charlemagne et de Philippe Auguste, qui datent de 1960, sont l'œuvre du sculpteur Philippe-Joseph Henri Lemaire.
Quant à la façade sud, elle reste marquée par de nombreux impacts de balles tirées lors de la Libération de Paris en août 1944.
Enfin, notre groupe pénétra dans le Palais, qui repose sur plus de 24kms de galeries, dont "la Souricière" (prisons provisoires).
Nous arpentâmes tour à tour les salles qui ont abrité de célèbres procès :
la chambre dorée où sévit le Tribunal révolutionnaire qui jugea la reine Marie-Antoinette, Danton... jusqu’à l’affaire Clearstream, la Cour de Cassation, la Cour d'Assises (où comparurent notamment le Docteur Petiot, Mata-Hari...), la Cour d'Appel où fut jugé le maréchal Pétain en 1945, les Chambres Correctionnelles et la Cour des Criées où a encore lieu la vente aux enchères de biens immobiliers à la bougie, selon une vieille tradition flamande.
Lors de cette visite, nous avons découvert les richesses des salles magnifiquement décorées par les collections aussi belles que grandioses : figures de proue, canot d’apparat ou encore collections de modèles historiques. Quelques-unes des œuvres les plus remarquables du musée se dévoilent aux visiteurs en autant d’histoires captivantes, curieuses ou émouvantes.
Ce musée, installé dans une aile du Palais de Chaillot depuis quasiment huit décennies, a une histoire bien plus ancienne puisqu’elle est le fruit d’une longue évolution débutée lors du développement des grands voyages d’exploration au siècle des Lumières. En 1748, Henri Duhamel de Monceau offrit au roi Louis XV sa collection de modèles de navires et de machines portuaires…
Si vous souhaitez le découvrir dépêchez-vous : le musée de la Marine va fermer pour un vaste chantier de rénovation entre 2017 et 2021 … Il n’est pas certain qu’il conserve son « âme » actuelle.
L’aventure médiévale du XXIe siècle !
Guédelon, construire pour comprendre…
C’est en forêt de Guédelon dans l’Yonne, au cœur d’une ancienne carrière, que des « ouvriers » bénévoles bâtissent jour après jour un véritable château fort du XIIIe siècle sous les yeux de milliers de visiteurs pour livrer les secrets des bâtisseurs du Moyen-âge.
Guédelon tente au quotidien d'apporter des réponses à toutes les questions encore en suspens.
Notre guide fut très intéressant et évoqua, entre autres, les unités de mesure dont se servent les bénévoles. Au Moyen Âge on ne connaissait pas encore le système métrique, alors on utilisait ce qui était familier : des parties du corps humain, comme le pouce, la paume, la palme, l’empan et le pied. Ces cinq mesures étaient repérées sur un bâton normé, d’un pouce d’épaisseur et d’une coudée de longueur, appelé pige.
La corde à treize nœuds était déjà utilisée par les Egyptiens il y a 4000 ans. D’ailleurs également appelée corde égyptienne, c'est une corde d'une longueur de douze coudées avec douze intervalles identiques marqués par treize nœuds.
...
Après le déjeuner au moulin de Vanneau, notre journée s’est prolongée par la visite du musée Colette.
Nous étions vingt-deux, ce samedi matin, à nous être donnés rendez-vous, sur le parvis de l'église St-Jean-Baptiste à la station de métro Jourdain, pour s'imprégner de l'air d'un des points culminants de la capitale. En effet, en matière d'air, Belleville est une référence, puisque, sous la dalle supérieure de son magnifique parc étagé, il abrite "Air Parif", le centre de surveillance de la qualité de l'air.
Le cortège est pris en main par une dame guide, avenante et svelte. En guise de collier, elle porte autour de son cou un petit boîtier équipé d'un micro et d'un haut-parleur, tout ce qu'il faut pour assurer le confort auditif des visiteurs. Après avoir formulé quelques conseils, elle ouvre la voie en remontant, sur une centaine de mètres, la rue de Belleville jusqu'au n°151.
La porte cochère, plutôt vieillotte, dont les parties centrales sont remplacées par des planches en bois blanc, consent à s’ouvrir après quelques caresses habiles sur le digicode. C'est l'arme secrète du guide : collecter et ensuite conserver dans sa mémoire, sur un petit carnet ou sur son Iphone les sésames indispensables donnant accès à des endroits où le simple quidam trouve porte close. Il reste ignorant des beautés cachées et souvent insolites des cours et arrières cours. C'est ainsi qu'une fois le porche franchi nous débouchons, entre deux immeubles, dans une petite cour pavée, proprette et décorée par de nombreux pots de fleurs, sorte de résurgence de la nature.
En route pour un parcours de deux heures dans le quartier !
Lucien Millet
Notre association nous a conviés à trois visites dans le célèbre lieu de villégiature de l’Essonne qu’est Milly-la-Forêt : la maison de Jean Cocteau, la Chapelle Ste-Blaise et le monument dit « le Cyclop ».
Dès l’aube (enfin, à 8h30), tous les participants étaient au rendez-vous sur le parking de la Sous-préfecture pour un départ en covoiturage vers cet ancien village gaulois.
Après avoir été ruiné par les anglais au XIVe siècle, il a été rebâti et fortifié par Louis Malet de Graville au XVe siècle. Son environnement préservé, entre province et agglomération parisienne, son titre de capitale des herbes aromatiques permit à Milly d’accueillir dès le milieu du XXe siècle, de nombreux parisiens et/ou artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior.
Notre groupe était dirigé par M. Claude Clément Perrot, archéologue de profession et retraité.
Nous avons aperçu au fil de la visite organisée une passerelle piétonne en attente d’inauguration. Un porche datant du 15ème siècle (1610) est encore visible. Sisley, peintre impressionniste a peint beaucoup à St-Mammés. Au bord de Seine, une sculpture en béton ciré, vu de dos, représente un pêcheur regardant le fleuve. Face à l’église, un rocher exposé, datant de 3 500 ans, prouve l’ancienneté du village. Ce rocher est un ancien polissoir d’outils en silex et est en grès lustré.
Le musée de Montmartre a été créé en 1960 là où il se trouve à l’heure actuelle : 12 rue Cortot. De nos jours, il comprend un ensemble de bâtiments : « la maison du Bel Air », bâtisse la plus ancienne de la Butte et l’hôtel Demarne, bel hôtel particulier du XIXe siècle.
Ce musée attira de nombreux artistes dont Auguste Renoir, Suzanne Valadon, Emile Bernard, Emile Othon, Raoul Dufy, Maurice Utrillo, Toulouse Lautrec et beaucoup d’autres. Quelle était la philosophie de ces artistes ? Elle était radicale et contestataire. Quand on leur proposait quelque chose, presque systématiquement, cela ne leur convenait pas. Ils mirent à l’honneur : les Arts Incohérents, les Hydropathes, le Fumisme, le cabaret des Quat’z’Arts et la Vachacalde.